Vous pouvez lire l’introduction ci-dessous pour comprendre comment nous avons recherché l’harmonie des matières, et ce que cela implique au quotidien dans l’entretien du Griffo ou
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Quand le chantier se termine, la vraie vie commence.
Ce chapitre ne parle pas d’architectes ni de permis. Il ne montre pas de gravats. Il ne parle même pas (ou plus) de chantier. Il parle de ce qu’on apprend après. Quand la poussière est retombée. Quand les ouvriers sont partis. Et qu’il faut faire vivre la maison, vraiment.
Finir, pour nous, a voulu dire : habiter en conscience. Comprendre les usages. Revenir sur certains choix. En assumer d’autres. Apprivoiser l’humidité, la lumière, le marbre et la pierre. Tester des solutions, parfois en vain. D’autres fois avec grâce.
On ne vit pas dans une maison comme celle-ci comme on vit dans un appartement neuf. Elle a ses lois, ses besoins, ses rythmes. Il faut apprendre à la lire, à l’écouter, à faire avec. C’est ce que nous racontons ici, sans filtre.
Oui, nous avons refait le sol en pierre naturelle. Oui, nous avons choisi du marbre dans les pièces d’eau. Mais saviez-vous que le marbre jaunit au soleil et se tache au citron ? Que la pierre prend le sel et le salpêtre selon l’exposition ? Que trop vouloir “sécher” une maison ancienne peut la faire souffrir ?
Et puis il y a l’entretien. Le vrai. Celui qu’on ne vous vend pas dans les belles photos d’architecture. La gestion du linge, les solutions de rangement, les moisissures d’angle, les fenêtres qu’il faut huiler, les tapis qui gardent l’humidité, les ventilations à surveiller.
Et bien sûr : le mobilier. Meubler sans encombrer. Ne pas “figer” les espaces. Laisser de la place à la lumière, aux plantes, aux objets glanés ici ou ailleurs — comme cette cheminée ramenée de France ou ces tapis des souks.
Finir, ce n’est pas figer. C’est ouvrir. Laisser de la place à la vie. Aux usages futurs. À la saison suivante.
Et peut-être, à votre tour… à votre projet.