Là où le lieu s’impose.
Nous avions un cahier des charges assez précis quant à la situation du bien, sans avoir identifié le Portugal en particulier. Il fallait être à moins d'une heure d'un aéroport international et d'une grande capitale européenne, qu'il y ait de l'animation à proximité sans être dans le tumulte, de la villégiature pour que l'on puisse y passer d'agréables vacances, au soleil.
Le Portugal a été rapidement shortlisté, notamment parce que plus jeune, Paul y avait passé quelques jours et s'était fait cette réflexion : « Tiens... je me verrais bien habiter ici, un jour, à Sintra. » Quant à moi, je n’y étais allée qu'une fois, à Lisbonne uniquement.
Été 2014, visite de maisons au Portugal (ça aussi, il faudrait vous raconter). Après avoir sillonné jusqu’en Algarve — on en reparlera à l'occasion — nous avons mis le cap sur Sintra. Encore quelques visites… L'agent immobilier avait finalement cerné notre besoin après nous avoir présenté quelques biens sans trop d'intérêt (stratégie pour susciter l'émerveillement ?).
Nous empruntons alors la belle route sinueuse qui dessert le vieux Sintra jusqu’aux plages de Colares. L'émerveillement (et le mal des transports) étaient au rendez-vous. Une petite route en pierre, de vieux murs... ça sentait la trouvaille. Nous garons la voiture, et là : c’est déjà le coup de foudre.
Le terrain en terrasse donne l’impression de planer au-dessus de la vallée des vins de Colares. Quelques marches… et c’est LA rencontre. Une quinta. Une vraie. Mais pas trop grande. Juste comme il fallait.
